Ragleela

Le groupe Ragleela a été primé à plusieurs reprises. Leur musique fusionne le riche héritage de la musique classique de l’Inde avec des influences jazz, blues et d’autres musiques du monde.

Leurs performances musicales ont laissé les spectateurs de tout genre charmés et inspirés par le pouvoir lyrique de leur fusion musicale, et ce, à travers le Canada. Leurs compositions originales enchantent par le croisement des sonorités séduisantes du sitar et des riches prouesses mélodiques de la guitare. Soutenus par les rythmes complexes et entraînants des tablas indiens et percussions occidentales, comme Ragleela Trio et de la contrebasse et des surprenantes envolées de la clarinette comme Ragleela en Quintette.


Musiciens

Uwe Neumann

Sitar et sansa
Récipiendaire du Ravi Shankar Memorial Award en 2015, Uwe Neumann est un ambassadeur de la musique classique de l’Inde. Il a vécu et étudié à temps plein en Inde pendant 10 ans avec le maître de sitar Pandit Indranil Bhattacharya et a reçu un baccalauréat et une maîtrise de musique…
Uwe Neumann

Récipiendaire du Ravi Shankar Memorial Award en 2015, Uwe Neumann est un ambassadeur de la musique classique de l’Inde. Il a vécu et étudié à temps plein en Inde pendant 10 ans avec le maître de sitar Pandit Indranil Bhattacharya et a reçu un baccalauréat et une maîtrise de musique en sitar de l’université Visva Bharati, à Santiniketan, au Bengale.

Depuis 2009, il reçoit des cours de perfectionnement du sitariste Sri Partha Bose. Depuis qu’il a fondé Ragleela en 1990, Uwe Neumann a donné des concerts dans des festivals de musique classique et de musique du monde à travers l’Inde. Le 31 décembre 1999, il a joué lors du concert pour le millenium sur les berges du Gange à Bénares. S’y trouvaient entre autres, le T.H. Dalai Lama, le premier ministre de l’Inde Narendra Modi et au-dessus de 10 000 spectateurs.

Depuis 2000, Uwe est installé à Montréal et partage sa passion et sa connaissance de cette musique de l’Orient. Il a joué en Amérique du Nord dans plus de 400 concerts incluant le Festival international de jazz de Montréal et de Québec, le Festival culturel à Zacatecas au Mexique, l’« International Theater Festival » à Sibiu en Roumanie, le « Collingwood Music Festival », « Sunfest » et « Summerfolk » en Ontario, le Festival des Traditions du Monde à Sherbrooke, avec l’Orchestre Symphonique des Musiciens du Monde à Montréal, le Festival de Musique Multi-Montréal, à « Diversity », « Starbelly », « Vancouver Folk » et « Artswells Festival » en Colombie-Britannique.

En plus de son groupe Ragleela, Uwe Neumann a donné des performances musicales diverses, entre autres: la musique classique de l’Inde en duo avec son projet Sitaria (sitar-tablas) et avec le virtuose aux tablas Partha Sarathi Mukherjee, dans NoEMI (nouvel ensemble de musique du monde) avec François Carrier, dans “Dreamtree Project” (musique électronique) avec Adham Shaikh, avec le danseur Akram Khan et pour l’album Kooza du Cirque du soleil.


Jean-Marc Hébert

Guitare
Jean-Marc Hébert a commencé à jouer la guitare à l’âge de quatorze ans. Il a ensuite fait des études en guitare classique en affiliation avec le Conservatoire Royale de Toronto pendant une dizaine d’années. Au début des années 90 il devient cofondateur du groupe Skalène comme guitariste-compositeur, avec qui il…
Jean-Marc Hébert

Jean-Marc Hébert a commencé à jouer la guitare à l’âge de quatorze ans. Il a ensuite fait des études en guitare classique en affiliation avec le Conservatoire Royale de Toronto pendant une dizaine d’années. Au début des années 90 il devient cofondateur du groupe Skalène comme guitariste-compositeur, avec qui il enregistrera trois disques. Il se produira avec cette formation un peu partout au Québec, mais également aux États-Unis, en France et dans l’ouest du Canada. Il partagera également la scène avec plusieurs artistes issus de différentes cultures musicales comme Lilison, Said Mesnaoui, Catherine Potter et participera à l’enregistrement de plusieurs autres disques dont ceux de Ernesto Dabo, Lavanya Narasiah, Caroline Dufour ainsi que le groupe Labess. Il a aussi fondé son propre groupe et enregistré en 2007 le disque ” L’autre” aux accents un peu plus jazz, ce qui lui permettra de travailler avec plusieurs des grands noms de la scène jazz du Québec comme Frédérique Allarie, Mariane Trudel, Pierre Tanguay, Normand Guilbeault et plusieurs autres. Il fait partie de la formation Ragleela depuis 2000 et a participé aux trois disques du groupe comme guitariste-arrangeur-compositeur.


Shawn Mativetsky

Percussioniste versatile
Interprète dynamique, Shawn Mativetsky est considéré comme l’un des plus importants porte-étendard du tabla au Canada et l’un des principaux pionniers dans le rapprochement entre la musique classique occidentale et la musique classique de l’Inde. « Soliste exceptionnel », ainsi nommé par le critique Réjean Beaucage, Andrew Timar de la…
Shawn Mativetsky

Interprète dynamique, Shawn Mativetsky est considéré comme l’un des plus importants porte-étendard du tabla au Canada et l’un des principaux pionniers dans le rapprochement entre la musique classique occidentale et la musique classique de l’Inde. « Soliste exceptionnel », ainsi nommé par le critique Réjean Beaucage, Andrew Timar de la revue WholeNote ajoute qu’ « en tant que disciple éminent du renommé [Pandit] Sharda Sahai, il est la référence en la matière ». Donnant des conférences, des ateliers et des prestations au Canada et à l’international, il s’engage à faire connaître le tabla et la musique traditionnelle du Nord de l’Inde. Établi à Montréal, il enseigne le tabla et les percussions à l’Université McGill. Son album solo, Payton MacDonald: Œuvres pour Tabla est paru en 2007, et Cycles, son album constitué de compositions canadiennes pour tabla, est sorti en 2011.

Shawn donne fréquemment des concerts solo de tabla et il accompagne également des danseurs de kathak, des chanteurs, des musiciens de bansuri, de sarode, de santoor, de sarangi et de sitar. Depuis 2003, Shawn est affilié à la Fondation Pandit Ram Sahai (Royaume-Uni/Inde), et au cours de l’été 2006 et 2008, il a accueilli à Montréal son maître de tabla Pandit Sharda Sahai pour ses ateliers annuels de tabla. À chaque été, depuis 2011, Shawn offre des ateliers annuel de tabla à l’Université McGill. Ces dernières années, Shawn travaille en étroite collaboration avec le joueur de santoor Jonathan Voyer, le sitariste Uwe Neumann et la danseuse de kathak Sudeshna Maulik.


Guillaume Bourque

Clarinette
Guillaume Bourque a fait ses études au Conservatoire de musique du Québec à Montréal, à l’Université McGill et à l’Université de Montréal en clarinette classique. Il est membre fondateur de plusieurs formations musicales dont Sagapool (disque de l’année aux Canada Folk Awards 2008) et le duo Ironico Orkestra avec lesquels…
Guillaume Bourque

Guillaume Bourque a fait ses études au Conservatoire de musique du Québec à Montréal, à l’Université McGill et à l’Université de Montréal en clarinette classique. Il est membre fondateur de plusieurs formations musicales dont Sagapool (disque de l’année aux Canada Folk Awards 2008) et le duo Ironico Orkestra avec lesquels l a enregistré des disques et s’est produit dans plusieurs festivals au Canada. Il collabore régulièrement avec des compositeurs et réalisateurs, dont Robert Marcel LepageCharles PapasoffJean DeromeGuido Del Fabbro, Ragleela et Érik West-Millet, pour l’enregistrement de divers projets. Il fait partie du groupe Absinthe, ensemble qui fusionne jazz et musique orientale, du trio jazz du monde Bomata et le quintette fusion indienne Ragleela.


Cédric Dind-Lavoie

Contrebasse
Cédric Dind-Lavoie est un contrebassiste et bassiste très actif sur la scène montréalaise. Dès la jeune vingtaine, il a l’occasion de jouer avec des artistes d’horizons très variés tels que Nathalie Cora, Dobacaracol et Juan Sebastian Larobina, pour ne nommer que ceux-là. Son amour marqué des cultures ouest-africaines l’amène aussi…
Cédric Dind-Lavoie

Cédric Dind-Lavoie est un contrebassiste et bassiste très actif sur la scène montréalaise. Dès la jeune vingtaine, il a l’occasion de jouer avec des artistes d’horizons très variés tels que Nathalie Cora, Dobacaracol et Juan Sebastian Larobina, pour ne nommer que ceux-là. Son amour marqué des cultures ouest-africaines l’amène aussi à accompagner, dans le cadre de grands festivals, Prince Diabaté, Balla Tounkara, Lilison Di Kinara et, de façon plus permanente, Alpha Thiam, Kabakuwo ainsi que le groupe Bolo Kan. Il complète en 2009 un baccalauréat en contrebasse jazz à l’Université de Montréal. Multi-instrumentiste polyvalent et artiste accompli, Cédric partage maintenant son temps entre la scène et le studio, entre les arrangements de musique pop et la création de trames sonores servant des projets multidisciplinaires. Il accompagne aussi de temps à autre Jorane, Alejandra Ribera ainsi que Yves Lambert et le Bébert Orchestra.


Événements à venir

Événements passés

Les albums

Deepchandi bleu

Parution: 2014

Deepchandi bleu est basé sur le Raga Bhimpalasi, dans un cycle rythmique de 14 temps (Deepchandi) soutenu d’une forte influence « blues ». Calcutta Groove, un cycle rythmique rapide de 6 temps emprunté à la musique folklorique de l’Inde du Nord avec une mélodie inspirée de la musique traditionnelle « Baûl» du Bengale, fait voyager jusqu’en Perse et au-delà. 3rd Ear est une inspiration découlant de la première rencontre entre la guitare-courge de Jean-Marc Hébert et la sitar de Uwe Neumann, laquelle a amené les musiciens à se laisser porter par la résonance des notes et leurs conclusions silencieuses. Enregistré dans un context live, ces compositions hors du temps sont livrées avec une douce aisance qui enveloppe magnifiquement leur complexité.» (2014)

Jai Ma

Parution: 2007

L’album Jai Ma de Ragleela danse allégrement dans les sphères des fusions musicales audacieuses.  La fraîcheur de ses improvisations et la profondeur de ses expressions en font un vrai joyau pour les amoureux de la musique du monde.  Instrumentation : sitar, guitare, tabla, violon, clarinette, violoncelle, hautbois. (2007)

Caravan

Parution: 2005

L’album Caravan transporte l’auditeur dans un voyage où l’Inde et l’Ouest se rencontrent. Résultat de 10 ans de recherches, cet album brille d’une virtuosité musicale, notammant à-travers les vocalisations du célèbre indien Ustad Raza Ali Khan.

Revue de presse

 2014 - Le Devoir
par Yves Bernard

Un mélange d’envoûtante délicatesse et de groove calme. […] Il y a aussi les hybrides, les accents world jazz plus vaguement indiens ou moyen-orientaux, la sensualité romantique inspirée d’un ghazal, la sanza africaine toute douce et nerveuse dans les fluides, les improvisations d’autres continents, la multipercussion de partout, les timbres des clarinettes qui remplacent ceux du violon du disque précédent. […] À cause de tout cela, le groupe d’Uwe Neumann parvient à créer de la sérénité à travers le groove : une sorte de méditation animée et singulière.


 2014 - Voir
par Ralph Boncy

Voici une musique qui négocie harmonieusement avec le silence et s’exprime en toute liberté. Une musique aux larges horizons « du Bengale à la Perse et au-delà ».
Ragleela : l’Inde au Québec Publié le Vendredi 21 février 2014

On dit que dans la musique indienne, tout se calcule sur des séquences rythmiques très complexes, presque toujours variables, de six ou de sept. C’est peut-être pour cela que le deuxième disque du groupe instrumental Ragleela s’est fait attendre sept ans… Et pourquoi aussi il emprunte son titre à un cycle rythmique de 14 temps, le raga deepchandi, joué ici à la manière d’un blues. On a de la suite dans les idées, non? D’ailleurs, dans la pièce Calcutta groove, c’est plutôt une partition rythmique accélérée de six temps empruntée à la musique du folklore (et non classique) de l’Inde du Nord qui soutient une mélodie traditionnelle baûl (des ménestrels mystiques du Bangladesh). Et tout ça, ça s’passe, quelque part dans l’espace… québécois! Plus précisément au studio Frisson, dans le périmètre d’Outremont. Avec une réalisation irréprochable signée Michel Pépin, secondé par deux des musiciens : Jean-Marc Hébert et le leader du groupe, Uwe Neumann. Tabla, guitare courge, contrebasse et sitar très en évidence, voici une musique qui négocie harmonieusement avec le silence et s’exprime en toute liberté. Une musique aux larges horizons « du Bengale à la Perse et au-delà », précise la notice dans la pochette, avant de conclure : « Bon voyage dans notre univers musical! » Ce à quoi on a envie d’ajouter : « Et surtout, laissez votre ceinture détachée! » En résumé, une musique inspirée et trippante qui n’est pas sans rappeler le défunt groupe Oregon, charmeur de tous les hippies et intellos du Québec dans les années 1970 avec des héros « granos » comme Ralph Towner, Paul Mc Candless et le regretté percussionniste Colin Walcott, fauché dans un accident en 1984. Ragleela lui, est bien vivant et donne dans l’intemporel.

Ragleela – Jai Ma (Omkar Records / Indépendant) Le «rag» dans Ragleela n’indique pas le ragga déluré d’un chanteur jamaïcain mais évoque la métrique particulière des ragas de la musique classique indienne. Pas évident d’ailleurs, ce quintette instrumental atypique où des Québécois pure laine fascinés par l’Orient rejoignent l’intrigant Uwe Numan (sitar et didjeridoo) et Shankar Das, un expert en tablas venu de là-bas. Une autre de ces curiosités qui fleurissent (et tant mieux!) dans notre cher terroir multiethnique montréalais. Ce projet est certes encore un work in progress (c’est un deuxième album pour cette formation), par contre, il dépasse déjà le stade de la simple expérimentation. Return of the Prophet semble marier l’hindou et le celte, Caravanserai allie clarinette basse et sitar à l’unisson et Sansonica évoque Shakti dans son duel guitare et violon. Gagne sûrement à être vu live, dans la rue.


 2007 - La presse
par Alain Brunet

Depuis quelques années, le Montréalais d’adoption Uwe Neumann et ses collègues de la première ligne (le guitariste Jean-Marc Hébert et le tablaïste Shankar Das) proposent une musique indienne mâtinée de folk, de jazz, de saveurs africaines ou aborigènes d’Australie – le leader de Ragleela joue le sitar, la sanza et le didgeridoo. Au début de l’été, le quintette lançait ce nouvel enregistrement enrichi du jeu de la violoniste Marie-Soleil Bélanger et du percussionniste Éric Breton. Dominante dans cette esthétique, la musique classique indienne se voit ici transformée par différents concepts harmoniques occidentaux et modes orientaux. À l’ère des grands brassages interculturels, cette mixtion propose des climats sereins et placides, peu agités de manière générale. Il faut croire que l’indiscutable compétence de ces musiciens reste ici au service des compositions, sans débordements. Peut-être aurait-on aimé se faire servir quelques salves de virtuosité ou peut-être un peu moins de linéarité ***


 2007 - Bharat Times
par Raj Naraynsingh

Release of the latest CD, Jai Maa, by Ragleela The group Ragleela enthralled the audience at the Kola Note Club on Friday June 8, 2007 with its signature blend of music…. One website says ” their dynamic concerts across Canada have left audiences of all ages and styles enchanted and inspired by the lyrical power of their unique musical fusion.” … For instance, the group’s third selection – “Cosmic Dance” – relates to the “Leela” which forms part of their name and means “cosmic dance.” From the first note to the last, the band had the audience enraptured with their skillful blen. By the time they arrived at the fourth piece and Neumann pulled out the Kalimba (African musical instrument)the crowd was well into the stratosphere which was the title of the 4th item. There were also very entertaining segments of the live performance when there was a dialogue between the various instruments. For instance, in the selection “the return of the Prophet” there was a wonderful interaction between Neumann and tabla player Shankar Das which thrilled everyone. The lively and energetic nature of the music even had some on their feet. In “Along the Ranges” the violinist Marie-Soleil Bélanger had a chance to shine with a long solo.


 2007 - Le Devoir
par Yves Bernard

JAI MA Ragleela OMkar Records – SRI.
Ils sont de plus en plus nombreux, ces musiciens montréalais imprégnés de musiques asiatiques qui recherchent le double langage pour rendre leurs créations accessibles aux oreilles occidentales. C’est le cas ici. Après avoir lancé, en 2002, un premier album à l’enseigne d’une musique indienne métissée de sanza africaine et de didgeridoo australien, le groupe récidive en quintette avec l’ajout de nouveaux instruments, dont le violon lyrique de Marie-Soleil Bélanger et les percussions tous azimuts d’Éric Breton. Fortement inspirées des ragas, la majorité des compositions du sitariste multi-instrumentiste Uwe Newman permettent l’intégration d’éléments harmoniques conçus par le guitariste Jean-Marc Hébert, un corpus étranger à cet univers. Mais Hébert n’exagère pas, se contentant d’insérer quelques couleurs folk ou jazz. Alors que le didgeridoo fait le bourdon et que le nouveau percussionniste fait sautiller une musique reconnue pour sa profondeur mélodique, des invités, bansuri, hautbois ou violoncelle, à l’appui dans quelques pièces, préservent la densité. S’en dégage un mélange d’envoûtante délicatesse et de groove calme. Au FIJM, série Contact GM demain à 18h30.


 2007 - The Gazette
par Bernard Perusse

The Gazette, Friday, June 08, 2007 By Bernard Perusse WORLD MUSIC Ragleela. The stirring beauty of Indian music, lightly shaded by some Western tones and melodies, is the hallmark of Ragleela. The five-member group – founded in India in 1990 and reborn when sitar player Uwe Neumann moved to Montreal seven years ago – promotes its new disc, Jai Ma, tonight at 8:30 at the Kola Note, 5240 Park. Ave. Tickets cost $22 at the door.


 2000 - The Mirror
par Rupert Bottenberg

RAGLEELA Jai Ma (Omkar)–> Montreal’s Uwe Neumann and his ensemble made a mark with their debut Caravan a couple years back, and outdo themselves on this follow-up. Neumann’s sitar is the tentpole here, but this isn’t about revisiting hallowed ragas. Rather, the group gropes around in the space between jazz, folk and Indian classical music, hinging their explorations on memorable melodic hooks not at all out of place in a Western pop context. It’s a patient, peaceable session, but hardly a sleepy one, with subtle nuances that slowly but surely invigorate the listener. 8/10 […] … . The sitar itself, meanwhile, is wielded by a German guy, Uwe Neumann. A former jazz-rocker who studied Indian Classical Music for 10 years in the Bengal region, he’s comfortable enough with the lore and theory to shape it in a personal fashion. ” We do quite traditional music,” says Neumann of Sitarissimo. ” A bit more dynamic, maybe, but still traditional ragas. The compositions are partly my own.” More than partly, in the end, due to the inherently improvisational nature of ragas, the foundation of Indian Classical. ” It’s always improvisations on a theme,” he explains. ” To define raga is quite difficult in short, but one has a scale, and each note of that scale has its particular character. The relationship between the notes is defined by how you move from one to the other. ” It’s a bit like these seven or eight notes are characters in a play. One expresses a particular mood through the relation of these notes- like, one is the boss and one is the helper. So one is the most dominant, one is the secondary dominant, and then other people appear and have their relations, too, to the boss and helper and among themselves.” …


 1998 - La Tribune
par NA

Ragleela a vraiment plu aux quelque 300 personnes sous le chapiteau,dans le cadre du Festival Rythmes du monde de Victoriaville. – Gilles Besmargian, La Tribune


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